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La luminothérapie et le changement de saison

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La luminothérapie, ça mange quoi en hiver?

La luminothérapie consiste à s’exposer à de la lumière artificielle projetée par une lampe (qui n’émet aucun rayon UV) un certain nombre de minutes par jour, afin de simuler les heures d’ensoleillement habituelles en été et au printemps. Rien de plus simple : s’asseoir et boire son café devant la lampe chaque matin.

Mais, est-ce que ça fonctionne vraiment ?

Nous vous conseillons de lire le texte La luminothérapie : efficace pour la dépression hivernale ? Paru sur le site du scientifique en chef du Gouvernement du Québec à ce sujet, on y lit notamment que oui, la luminothérapie peut être efficace. Attention toutefois à respecter quelques consignes :

« Ce ne sont pas toutes les lampes qui conviennent au traitement de luminothérapie. La norme cliniquement reconnue est :

  • Une exposition à une source lumineuse de 10 000 lux (unité de mesure de l’intensité lumineuse)
  • Pendant 30 minutes par jour
  • Idéalement le matin
  • À une distance de 40 à 50 centimètres

Si vous utilisez une lampe de moins de 10 000 lux, il faudra revoir la durée de l’exposition en conséquence. Par exemple, pour une lampe de 5 000 lux, on devra s’exposer durant 60 minutes. »

 

Puisqu’il peut y avoir certaines contre-indications à la luminothérapie, l’AQEM vous recommande toujours de consulter votre médecin avant de commencer tout traitement. 

Pour en savoir plus sur la fameuse dépression saisonnière…


La dépression saisonnière, aussi présente chez les personnes atteintes d’EM?

Le fardeau de vivre avec une maladie chronique est énorme à plusieurs niveaux. En plus de la maladie elle-même, il y a la nécessité de changer drastiquement son mode de vie pour faire face à une invalidité partielle ou complète, un isolement social et une perte de ses repères. Ces conditions peuvent conduire à un état dépressif ou de déprime, voir même des idées noires. La dépression dans une telle situation est une conséquence de la maladie chronique et non pas une cause.

Cette nuance est extrêmement importante à faire afin de ne pas minimiser l’état de santé primaire du patient qui doit composer avec une maladie chronique. Beaucoup trop de patients doivent se défendre face à leur dépression subséquente à un diagnostic au lieu de simplement se faire aider comme il se doit, autant pour soigner la maladie chronique que la dépression conséquente à ce nouvel état.

En plus des répercussions majeures qui s’exercent sur le mode de vie d’une personne malade, il y a les changements de saisons qui peuvent également affecter l’état d’esprit. Des phénomènes externes comme le temps frais qui revient, la grisaille, les journées qui raccourcissent et le soleil qui se fait discret pendant que la nature se prépare à l’hiver. Au Québec, nous avons la chance d’expérimenter les quatre saisons durant l’année, toutefois, cela vient aussi avec une plus grande probabilité de souffrir de dépression saisonnière.

Ne se limitant pas à l’humeur (baisse de motivation, sentiment de tristesse, culpabilité et même des idées noires) la déprime saisonnière causée par le changement de saison affecte également le corps : réduction du niveau d’énergie, déséquilibre de certaines hormones (sérotonine et mélatonine), trouble du cycle circadien et sommeil déréglé.

Pour une PAEM qui vit déjà avec le malaise post-effort au quotidien, et qui ne peut pas avoir recours à l’exercice physique pour contrer les autres effets, cette période est très difficile et propice aux crash.


Pour plus de détails sur la déprime et la dépression saisonnière, cliquez ici.