Québec annonce 20,5M$ sur 3 ans pour 15 cliniques de traitement de maladies complexes. Qu’en est-il de l’encéphalomyélite myalgique?

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Il s’est écoulé une semaine depuis l’annonce de 15 cliniques dédiées à la COVID longue et à la maladie de Lyme, faite par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Dès la sortie du communiqué de presse, le 19 mai 2022, l’AQEM s’est empressée de rédiger une lettre à l’intention du MSSS et du ministre de la Santé Christian Dubé. Nous avons fait l’envoi de notre lettre au ministère, au cabinet de M. Dubé, à plusieurs sous-ministres, à une multitude de médias ainsi qu’à plusieurs journalistes. L’AQEM a aussi contacté toutes les personnes concernées dans le projet de la clinique du CHUM pour tenter d’obtenir des réponses. Les membres de l’AQEM ont répondu présents, en écrivant de très nombreuses lettres à différents députés, ministres et au ministère directement. 

Le journaliste Jesse Feith, du Montreal Gazette, a écrit un article (en VOA) sur le sujet après avoir fait une entrevue avec Claudine Prud’homme, membre du comité de vigie scientifique et Valérie Miller, Directrice générale de l’association. Nous le remercions chaleureusement pour son intérêt envers le sujet. Pour lire son article, cliquez ici.

“We were shocked, and extremely upset,” Claudine Prud’homme, of the Association Québécoise de l’Encéphalomyélite Myalgique (AQEM), said on Friday. “People have been waiting for these clinics for years. It’s the ME community that pushed for them and started the conversation.”

Notre lettre ouverte a été publiée dans plusieurs médias :

Sur le site de TVA Nouvelles

Sur le site de QUB.ca

Dans le Journal de Montréal

Dans le Journal de Québec

Nous avons cogné à toutes les portes disponibles, au nom de l’AQEM et de tous ses membres, à la recherche de clarifications et de réponses. Certains se sont montrés rassurants, mais nous demeurons très prudents jusqu’à une annonce officielle du MSSS. Les milliers de Québécois et Québécoises atteints d’encéphalomyélite myalgique, leurs proches ainsi que leurs alliés sont en droit d’exiger des réponses et d’être entendus. Nous considérons que le ministère a eu amplement le temps de se pencher sur la question pour nous répondre ou ouvrir la discussion publiquement.